19 conseils et astuces utiles sur l’allaitement
L’allaitement présente de nombreux avantages à la fois pour les bébés mais aussi pour les mamans. Le lait maternel contient de nombreux nutriments et anticorps permettant de renforcer le système immunitaire de votre nouveau-né. De plus, la tétée permet de renforcer le lien entre votre petit et vous.
C’est parce que l’allaitement présente tant d’avantages qu’il peut être utile d’essayer les conseils et astuces présentés dans cet article et de contacter votre professionnel de santé ou un consultant en lactation pour obtenir des conseils personnalisés, particulièrement si vous rencontrez des difficultés à allaiter.
Chaque mère et chaque bébé sont différents et certaines mamans trouvent l’allaitement plus compliqué que d’autres. Que vous rencontriez des difficultés ou non, gardez le moral, tout va progressivement s’arranger.
Voici 19 conseils et astuces pour faciliter autant que possible votre allaitement :
1. Suivre une formation à l’allaitement
Il peut être très utile pour vous de vous renseigner sur l’allaitement maternel pendant votre grossesse, particulièrement s’il s’agit de votre premier enfant (ou que vous n’avez pas allaité depuis longtemps). Des études indiquent que les mamans qui s’informent sur l’allaitement au cours de leur grossesse rencontrent moins de difficultés par la suite.
Vous pourrez probablement trouver des formations sur l’allaitement dans un hôpital ou un lieu associatif proche de chez vous. Votre professionnel de santé sera en mesure de vous renseigner sur ce type de cours ou sur les rendez-vous avec des conseillers en lactation.
2. Se munir du bon matériel
Tout ce qui peut vous faciliter la tâche ou vous mettre plus à l’aise au cours des tétées est le bienvenu ! Voici quelques idées d’accessoires dans lesquels vous pourriez investir :
Un soutien-gorge d’allaitement à votre taille peut d’une part soulager un peu votre poitrine et d’autre part vous permettre de nourrir votre enfant sans avoir à complètement vous déshabiller. Vous pouvez vous en constituer une réserve avant la naissance de votre bébé et pensez à les acheter une taille plus grande, car vos seins gonfleront très probablement après votre accouchement.
Des coussinets de soutien-gorge peuvent également être utiles car il peut occasionnellement arriver qu’un peu de lait coule de vos mamelons. Évitez les revêtements en plastique, qui pourraient les irriter. Si vous ne souhaitez pas investir dans des coussinets, vous pouvez plier un tissu absorbant ou un mouchoir.
Vous aurez besoin d’une pompe, de biberons et de sachets de conservation pour tirer votre lait maternel et le conserver pour plus tard.
Vous pouvez vous aider d’un coussin d’allaitement.
Un rocking-chair ou fauteuil berçant peut vous rendre l’allaitement plus confortable. De plus, le mouvement de bascule ou de glissement peut apaiser votre bébé.
Un repose-pied peut vous aider à relever vos jambes et rapprocher votre petit de vos seins. Si vous achetez un fauteuil d’allaitement, il sera probablement équipé d’un repose-pied intégré ou sera livré avec une ottomane.
3. Signaler à votre professionnel de santé que vous souhaitez allaiter
Pendant votre grossesse, il peut être utile de faire part à votre professionnel de santé de votre envie d’allaiter. Celui-ci pourra alors s’assurer que vous disposez des informations et des ressources nécessaires. Si vous préparez un projet de naissance, vous pouvez y faire figurer votre envie d’allaiter. Pensez à rappeler ces souhaits à votre équipe soignante lorsque vous vous rendez à l’hôpital le jour de votre accouchement.
Si vous suivez un traitement, il est impératif de dire à votre professionnel de santé que vous souhaitez allaiter. Dans certains cas, il pourra vous prescrire d’autres médicaments pendant la durée de l’allaitement de votre enfant.
4. Allaiter immédiatement après la naissance
Il y a beaucoup d’avantages à commencer l’allaitement le plus tôt possible après la naissance de votre bébé. Les nouveau-nés sont souvent prêts à téter dans l’heure qui suit l’accouchement.
Ces premiers repas permettent évidemment de nourrir votre bébé et de commencer à vous familiariser l’un et l’autre avec cette nouvelle expérience qu’est l’allaitement, mais offrent aussi d’autres avantages :
Le lait maternel des premiers jours est en réalité du colostrum, un liquide épais et jaune bourré de protéines et d’anticorps permettant de favoriser la croissance et le développement de votre bébé.
L’allaitement favorise la libération d’ocytocine, une hormone qui renforce le lien entre votre bébé et vous et vous rassure sur votre capacité à allaiter.
Le contact peau-à-peau pendant l’allaitement aide à stabiliser la température du corps de votre bébé, son pouls, sa respiration et sa glycémie.
5. Essayer différentes façons pour bébé de s’accrocher
Pour bien téter, votre bébé doit « s’accrocher », c’est-à-dire bien positionner sa bouche grande ouverte sur votre mamelon de façon à pratiquement cacher votre aréole tout en pressant son nez, ses lèvres et son menton contre votre sein.
Voici deux manières différentes pour lui de s’accrocher pendant la tétée :
Installez-vous confortablement pour allaiter, puis prenez votre sein dans le creux de votre main et touchez les lèvres de votre bébé avec votre téton. Cette action déclenche chez votre petit un réflexe naturel d’ouverture de la bouche et de succion. Assurez-vous de bien approcher votre bébé de votre sein et de diriger votre téton vers son palais.
Pour un allaitement « en arrière », installez-vous sur votre dos, votre bébé sur votre poitrine, sa joue à proximité de votre sein. Votre bébé aura alors naturellement le réflexe d’explorer autour de lui, de trouver votre mamelon et de s’y accrocher.
6. Essayer différentes positions d’allaitement
Il existe de nombreuses positions d’allaitement que vous pouvez essayer pour aider votre bébé à mieux s’accrocher ou mieux vider vos seins.
Voici quatre positions à essayer :
La position de la Madone. Il s’agit de la position la plus classique, par laquelle commencent la plupart des mamans. Placez votre bébé dans le creux du bras du côté du sein tété. Sa tête doit s’appuyer dans le creux de votre coude, face à votre sein, son corps entier tourné vers vous. Pensez à bien soutenir son crâne, car il n’arrive pas encore à cet âge à tenir sa tête tout seul.
La position de la Madone inversée. Il s’agit globalement de la même position que celle de la madone, sauf que vous tenez votre bébé avec le bras du côté opposé au sein qu’il tète. Tenez sa tête avec votre main et placez ses fesses dans le creux de votre coude. Votre autre bras peut passer sous votre sein et le soutenir par en-dessous. Votre bébé doit avoir le corps entier tourné vers vous. C’est une position très pratique pour les nouveau-nés qui ont des difficultés à s’accrocher.
La position du ballon de rugby. Comme son nom l’indique, dans cette position, vous placez votre bébé sous votre bras comme vous porteriez un ballon de rugby. Placez votre bébé à votre côté, au niveau de votre taille, tout en maintenant son dos avec votre bras. Sa tête doit être penchée vers votre sein. Cette position est notamment pratique si vous avez subi une césarienne, si vous avez une forte poitrine ou que vous avez des jumeaux et que vous souhaitez allaiter les deux simultanément.
La position allongée sur le côté. Allongez-vous sur le côté et placez votre bébé à côté de vous. Soulevez votre sein de sorte qu’il puisse facilement accéder à votre mamelon. Cette position est pratique pour les tétées nocturnes (pensez bien à remettre votre bébé dans son lit après) mais aussi si vous avez subi une césarienne.
Le graphique ci-dessous peut vous aider à mieux visualiser ces différentes positions :
7. Alterner entre les seins
Il est possible que votre bébé ait une préférence pour l’un de vos seins. Si c’est le cas, présentez-lui l’autre lors de la tétée suivante pour vous assurer que vos deux seins se vident au même rythme.
Conseil pratique : si vous avez tendance à oublier quel sein votre bébé a tété en dernier, vous pouvez par exemple attacher une épingle à nourrice à l’autre bretelle de votre soutien-gorge pour vous souvenir de quel sein lui présenter lors de son prochain repas.
Si malgré tout, votre bébé préfère toujours téter le même sein, vous pouvez décider de tirer le lait de l’autre pour d’une part soulager les gonflements et d’autre part vous assurer que votre production de lait maternel ne diminue pas.
8. Soulager la douleur des seins gonflés
On parle d’engorgement lorsque les vaisseaux sanguins de vos seins sont gonflés et que les canaux lactifères sont trop remplis, ce qui peut provoquer une gêne voire de la douleur. Ce phénomène peut notamment se produire si votre bébé ne tète pas assez bien ni assez souvent.
Pour éviter ce problème, la meilleure stratégie est de donner le sein à votre petit dès qu’il a faim et de vous assurer qu’il alterne bien entre les seins à chaque tétée . L’idée est de vider régulièrement vos seins afin d’éviter qu’ils ne gonflent ou ne durcissent trop et ne vous fassent mal. Vous ne voulez pas qu’ils soient pleins au point d’empêcher votre bébé de bien s’y accrocher.
Voici quelques conseils supplémentaires pour éviter l’engorgement :
Tirez un peu de votre lait à la main ou à l’aide d’une pompe avant la tétée pour soulager la pression dans vos seins.
Massez vos seins pour faciliter l’écoulement du lait.
Imbibez une petite serviette à main d’eau chaude et placez-la sur votre poitrine avant d’allaiter, ou prenez une douche chaude. La chaleur peut faciliter l’écoulement du lait.
Si vous trouvez que la chaleur n’aide pas, utilisez une compresse fraîche après chaque tétée ou entre les tétées.
Essayez de varier vos positions d’allaitement pour aider à vider différentes zones de vos seins. Si aucun de ces conseils n’améliore votre situation, contactez votre professionnel de santé ou votre conseiller en lactation pour obtenir des conseils. Vous n’avez pas à souffrir en silence si vos seins sont douloureux : demandez de l’aide.
9. Continuer d’allaiter, même avec une mastite
Il peut arriver qu’un canal lactifère s’infecte, c’est ce que l’on appelle une mastite, et dont les symptômes sont un mélange de symptômes de fièvre et de rhume : les seins sont gonflés et douloureux ou chauds au toucher, avec la présence d’une bosse dure sur le sein et de striures rouges.
Si vous pensez souffrir d’une mastite, contactez votre professionnel de santé. Celui-ci pourra vous prescrire un antibiotique compatible avec l’allaitement de votre bébé. Souvenez-vous de bien suivre le traitement prescrit jusqu’au bout, même si vos symptômes se sont atténués.
En attendant, vous pouvez aussi essayer les remèdes maison suivants :
Placez une compresse chaude, mouillée ou non, sur la bosse dure de vos seins ou prenez une douche chaude.
Présentez votre sein gonflé à votre bébé et laissez-le téter pendant une longue période pour essayer de déboucher le canal engorgé. Ne vous inquiétez pas, l’infection ne peut pas être transmise à votre bébé donc l’allaiter ne lui fait courir aucun risque. Bien au contraire, le fait de continuer l’allaitement peut aider à faire disparaître l’infection plus rapidement.
Massez la bosse dure de votre sein pendant que votre petit tète.
Portez des hauts amples ou abstenez-vous de porter un soutien-gorge pendant quelques jours.
Après la tétée, tirez le restant de lait pour aider à déboucher le canal engorgé.
Reposez-vous le plus possible et buvez beaucoup d’eau.
10. Prendre soin de ses mamelons
Il n’est pas anormal d’avoir les mamelons particulièrement sensibles pendant les premières semaines d’allaitement. Cette sensibilité disparaîtra progressivement, mais voici quelques conseils pour réduire ou éviter toute gêne au niveau des mamelons :
Assurez-vous que votre bébé est bien accroché : sa bouche doit être grande ouverte et recouvrir votre aréole, pas juste votre téton.
Changez de position d’allaitement de temps à autre.
Une fois la tétée terminée, vous pouvez essayer de soigner vos mamelons :
Laissez un peu de lait maternel sécher sur votre mamelon : cela soulage un peu les douleurs.
Si vous vivez dans un endroit avec un climat humide, laissez votre poitrine prendre le soleil : l’air chaud peut soulager les douleurs liées aux mamelons irrités ou craquelés.
Utilisez des coussinets d’allaitement entre les tétées, particulièrement si vous avez des fuites de lait, en évitant ceux en plastique : ils peuvent retenir l’humidité et provoquer des frottements ou des irritations.
Sous la douche, lavez vos seins à l’eau en évitant les savons, shampoings ou autres produits pouvant irriter votre peau.
Demandez à votre professionnel de santé de vous conseiller une pommade ou une crème pouvant aider à soulager ou empêcher les seins irrités, craquelés ou ensanglantés.
11. Allaiter au rythme de son bébé
Chaque bébé est différent et le vôtre peut avoir plus ou moins faim que d’autres enfants. Le fait qu’il mange différemment de ce que vous aviez imaginé ne doit pas être une source d’inquiétude.
Il n’existe pas véritablement d’horaires de tétée à suivre à la lettre : l’important est d’être attentif aux signaux que vous donne votre bébé. Gardez en tête qu’il peut y avoir des périodes pendant lesquelles celui-ci aura plus ou moins faim, notamment en fonction de ses poussées de croissance.
Votre bébé peut vous faire savoir qu’il a faim en :
étant réveillé et alerte,
portant ses mains à sa bouche,
suçant ses doigts,
pliant ses bras, les poings fermés,
gémissant tout en agitant les bras et les mains,
poussant votre sein du nez.
En dernier lieu, votre enfant peut manifester sa faim en pleurant, alors essayez de lui donner le sein avant ses premières larmes.
Au cours des premières semaines après l’accouchement, votre nouveau-né aura probablement faim toutes les 2 ou 3 heures (soit 8 à 12 fois par jour). Chaque tétée pourra durer 10 à 15 minutes par sein, voire plus longtemps.
Des périodes de tétées plus longues et plus fréquentes peuvent notamment se produire le soir pendant les poussées de croissance de votre enfant.
12. S’assurer que votre bébé a assez de lait maternel
Vous vous demandez probablement s’il existe un moyen facile de savoir si votre bébé mange assez. Voici cinq conseils pour vous assurer que votre nouveau-né reçoit assez de lait maternel :
Essayez de l’entendre avaler pendant qu’il tète, généralement après plusieurs succions.
Essayez de voir si votre bébé a l’air satisfait pendant les quelques heures suivant la tétée. Par exemple, si ses bras sont détendus, mains ouvertes, il est probablement repu et content.
Vos seins peuvent être pleins et fermes au toucher avant une tétée, mais ils seront plus doux après, ce qui indique que votre bébé a été nourri. Cette différence s’estompera avec le temps. Vous pouvez avoir l’impression que vos seins sont complètement vidés, mais ils sont en réalité en permanence en train d’en fabriquer.
Une croissance régulière est une excellente preuve d’une bonne alimentation. Votre professionnel de santé vérifiera le poids, la taille et le tour de crâne de votre petit lors de chaque visite médicale. Sachez qu’il est normal pour un nouveau-né de perdre jusqu’à 10 % de son poids à la naissance dans les premiers jours après l’accouchement. Cependant, il devrait recommencer dès la fin de la deuxième semaine à prendre régulièrement du poids.
Vous pouvez également vérifier que votre bébé mange à sa faim en comptant le nombre de couches qu’il mouille ou remplit par jour. Au cours du premier mois, il peut mouiller six couches ou plus par jour avec une urine de couleur claire et aller à la selle trois ou quatre fois par jour, celles-ci étant molles et jaunâtres. Il est possible qu’avec le temps, il remplisse moins de couches par jour.
Si vous n’êtes pas sûre que votre bébé mange assez, contactez votre professionnel de santé sans attendre la prochaine visite médicale.
13. Augmenter le cas échéant votre production de lait maternel
Voici quatre conseils pratiques pour augmenter votre production de lait maternel :
Allaitez plus fréquemment : vos seins produiront alors plus de lait
Tirez votre lait après une tétée : cela peut stimuler vos seins pour qu’ils produisent plus de lait
Buvez beaucoup d’eau et mangez copieusement
Essayez de moins stresser et de vous détendre : prenez par exemple du temps pour vous chaque jour, même si ce n’est que 15 minutes à la fois.
Voici deux explications possibles à une faible production de lait :
Vous n’allaitez peut-être pas assez (souvenez-vous que les nouveau-nés ont faim 8 à 12 fois par jour). Des tétées ou tirages irréguliers peuvent déclencher une baisse de la production de lait.
Si votre bébé est né prématuré, il n’a peut-être pas la force de sucer assez de lait, ce qui peut provoquer une baisse de votre production de lait maternel.
Prenez contact avec votre professionnel de santé ou votre conseiller en lactation pour obtenir des conseils pour augmenter votre production de lait qui soient adaptés à votre situation.
14. Faire le choix de tirer son lait
Vous pouvez avoir besoin ou envie de tirer votre lait, par exemple si :
des circonstances particulières vous empêchent d’allaiter votre nouveau-né normalement, par exemple s’il est né prématurément et est sous surveillance à l’hôpital,
vos seins sont toujours gonflés après ou entre les tétées,
vous avez une mastite : le fait de tirer votre lait peut soulager la gêne provoquée par cette infection,
votre bébé préfère téter un sein et pas l’autre,
vous souhaitez conserver du lait maternel de façon à ce qu’une autre personne, par exemple votre partenaire ou votre baby-sitter, puisse donner le biberon à votre bébé,
vous reprenez le travail et envisagez de tirer votre lait pendant la journée. Il existe de nombreux types de pompes pour tirer votre lait, mais vous pouvez aussi le faire à la main. Si vous ne savez pas quoi choisir, demandez l’avis de votre professionnel de santé ou de votre conseiller en lactation. Ce dernier pourra notamment vous apprendre les bonnes techniques pour tirer votre lait à la main ou à la pompe.
Votre bébé se méfiera peut-être du biberon au début, particulièrement parce qu’il ne connaît pas cet objet, mais il s’habituera vite. Il pourra aussi arriver qu’il refuse un biberon que vous lui tendrez mais qu’il l’accepte s’il est donné par votre partenaire ou votre baby-sitter. Il est donc important d’essayer plusieurs approches.
15. Attendre avant de lui donner une tétine
Le fait de sucer une tétine entre deux tétées peut aider à calmer votre bébé. Néanmoins, lui en donner une pendant les premières semaines après l’accouchement peut atténuer l’envie de téter de votre enfant et donc avoir un effet négatif sur votre production de lait maternel.
Les spécialistes recommandent d’attendre que votre petit soit bien familiarisé avec l’allaitement avant de lui proposer une tétine.
Bien évidemment, vous pouvez en utiliser une très occasionnellement avant cette période pour le consoler, par exemple pendant une piqûre de vaccin. Vous pouvez aussi lui proposer dans ces moments-là de sucer votre petit doigt, à condition de l’avoir lavé auparavant.
16. Se préparer à donner le sein en public (sauf si vous ne voulez pas !)
Vous aurez peut-être à un moment envie d’allaiter votre bébé, mais il y a un problème : vous êtes dans un lieu public. Voici quelques conseils pour ce type de situations :
Portez des vêtements qui vous permettent de facilement dégager vos seins, par exemple un t-shirt ample ou un chemisier que vous pourrez déboutonner.
Vous souhaiterez peut-être vous couvrir d’une couverture d’allaitement, d’une grande écharpe ou d’une légère couverture. Entraînez-vous chez vous pour que votre bébé et vous puissiez vous y habituer.
Allaitez tout en portant votre bébé dans une écharpe de portage ou un porte-bébé souple. Cela a l’avantage d’être pratique et de le maintenir serré contre vous.
Vous pouvez vous installer dans la cabine d’essayage d’un magasin ou un salon pour femmes pour allaiter dans le calme.
17. Faire attention à vous et à ce qu’il y a dans votre assiette
Il est tout aussi important de mener une vie saine et équilibrée maintenant que vous allaitez que lorsque vous étiez enceinte ou qu’à d’autres périodes de votre vie.
Voici quelques conseils pour garder le cap :
Mangez sain et équilibré pendant la période d’allaitement : beaucoup de fruits, de légumes, de céréales complètes et d’aliments riches en protéines comme par exemple les viandes maigres, les haricots et les produits laitiers. Pour une personne de poids moyen, l’organisme aura besoin de 450 à 500 calories journalières supplémentaires pour la production de lait (soit un total de 2 500 calories quotidiennes).
Si votre professionnel de santé vous le recommande, prenez des compléments vitaminés ou alimentaires.
Buvez beaucoup d’eau. La production de lait maternel en consomme beaucoup, alors visez un objectif d’au moins huit verres par jour. Évitez les boissons sucrées, y compris les jus de fruits.
Reposez-vous le plus possible et essayez de profiter des moments où votre bébé est endormi pour fermer l’œil vous aussi.
18. Éviter l’alcool, la cigarette et certains aliments
Lorsque vous allaitez, tout ce que vous mangez et buvez est transmis à votre bébé. Cela signifie que la consommation de certains aliments devra être limitée ou réduite afin de garantir que votre bébé n’en subisse pas les effets négatifs. Les conseils ci-dessous vous aideront à vous en souvenir :
Limitez votre consommation de caféine. Celle-ci peut irriter votre bébé et perturber son sommeil.
Évitez les poissons riches en mercure comme l’espadon, le maquereau roi ou le bar.
Évitez de fumer car la nicotine peut perturber le sommeil de votre enfant et nuire à sa santé. De plus, le tabagisme passif augmente le risque de mort subite du nourrisson et de problèmes respiratoires chez votre enfant.
Évitez de consommer de l’alcool, car ce n’est pas sain pour votre petit. S’il vous arrive de boire pour une occasion, attendez deux ou trois heures avant d’allaiter, le temps que votre organisme élimine l’alcool. Ce processus ne peut pas être accéléré en tirant votre lait pour en donner du « nouveau » à votre bébé.
19. Demander de l’aide si vous rencontrez des difficultés à allaiter
N’ayez pas peur ni honte de demander de l’aide si vous rencontrez des difficultés ou de la gêne à allaiter. L’allaitement est certes un phénomène naturel, mais il nécessite de la pratique pour bien le réussir et des problèmes peuvent toujours survenir. Si vous avez besoin d’aide, vous avez le choix et pouvez contacter votre professionnel de santé, le personnel soignant de l’hôpital, des conseillers en lactations ou encore des associations.
L’allaitement peut parfois être une période difficile, particulièrement si vous êtes une nouvelle maman : il est normal d’être inquiète.
Grâce à ces conseils et à une aide spécialisée, vous vous en sortirez bientôt comme une pro. Point positif, plus vous allaitez, plus vous produisez de lait maternel et plus vous aurez d’occasions de vous entraîner. Dans peu de temps, l’allaitement deviendra un moment agréable parmi d’autres de votre journée et vous aurez plaisir à profiter de ces moments d’intimité entre votre bébé et vous.
Les informations présentées dans cet article ont été compilées à partir d’informations fiables d’origine médicale ou gouvernementale, comme par exemple la Haute autorité de la santé ou le Conseil national des gynécologues et obstétriciens français. Une liste des sources utilisées est présentée ci-dessous. Le contenu de cet article n’a pas vocation à se substituer à l’avis d’un professionnel médical. Référez-vous toujours à de tels professionnels en ce qui concerne les diagnostics ou traitements éventuels.
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